Tout le monde dévoile leur propre définition lorsqu’on parle de fantasmes sexuels. Mais ces derniers sont-ils de simples désirs bons à satisfaire, ou bien des obsessions dangereuses ? L’élément de réponses à ces questions varie en fonction de la distance à laquelle on les tient. Voici ce qu’en pensent les sexologues professionnels.
Une alternative permettant à la sexualité de s’exprimer
Les fantasmes sexuels peuvent vous arriver à tout moment. Cette représentation imaginaire traduit manifestement des désirs plus ou moins conscients. Selon les sexologues professionnels, il est inutile d’aller voir du côté des perversions, transgression et autres mots sulfureux. Pour eux, il n’y a rien là que d’une situation très normale. C’est une production de l’imaginaire qui permet au moi de prendre quelque distance avec la réalité. Pour trouver des informations supplémentaires à ce sujet, vous pouvez consulter d’autres avis sur https://www.love-health-center.org/.
Hommes ou femmes, on a tous, ou presque, à un moment ou un autre, consciemment ou non, des fantasmes sexuels. La plupart du temps, ces derniers occupent un rôle important dans notre vie amoureuse. En effet, ce phénomène permet d’ajouter des piments pour l’amour. C’est l’occasion idéale pour chacun de laisser leur sexualité s’exprimer autrement. Pour ainsi dire, les fantasmes sexuels permettent d’amplifier le plaisir. Ils procurent un état d’esprit de « décoller », d’aller plus loin dans la sensation et du désir.
Les fantasmes sexuels chez les hommes et les femmes
Pour la gent masculine, dont l’érotisme est essentiellement visuel, elle est capable de fantasmer n’importe où et n’importe quand. Une image dans la rue ou bien un contact fugace dans le métro peuvent suffire à déclencher leur imaginaire. À l’évidence, les hommes ne sont pas du tout de grands metteurs en scène. Leurs fantasmes, courants et prévisibles, proviennent surtout dans le répertoire des films pornographiques, avec par exemple des scènes de fellation en gros plan.
Pour les femmes, les choses fonctionnent de manière totalement différente. Leurs fantasmes se font généralement sentir au cœur même de leur relation amoureuse et participent au point d’orgue de l’orgasme. Leurs contenus, originaux et inimitables, ne sont pas explicitement érotiques. Ce sont des cas sophistiqués, souvent sous-entendus par une situation romantique qui excite l’imagination autant que la sensualité.
Le conseil d’un sexologue professionnel : user sans abuser
Beaucoup pensent ne nourrir aucun fantasme. Pourtant, les rêveries érotiques sont souvent à l’opposé de toutes formes de sexualité, notamment chez les femmes. La comparaison entre l’effet tonique de l’alcool et celui du fantasme n’est pas du tout absurde. Généralement anodin et positif, son abus peut nuire gravement à la santé psychique.
À en croire certains sexologues professionnels, le fantasme se traduit pour de nombreuses femmes une sorte de dépendance sexuelle. Pour elles, seules les images mentales restent leur seul moyen d’accéder à l’orgasme. L’imaginaire peut aussi enfermer une personne et la déconnecte dangereusement de la réalité. Par exemple, un homme, qui a l’habitude de se masturber en contemplant des revues pornographiques, reste emprisonner de son fantasme, et il ne peut plus établir une relation normale avec une femme.