L’hystérographie, connue également sous l’appellation d’hystérosalpingographie, est un examen médical qui suscite de nombreuses interrogations chez les femmes qui doivent y faire face. S’agissant d’une procédure qui touche à leur intimité, elles se posent des questions sur comment s’y préparer, comment cela se passe et quels sont les éventuels effets secondaires. Vous êtes professionnel de santé ou une femme devant passer une telle procédure ? Nous vous proposons un tour d’horizon complet sur cet examen, afin de vous permettre de mieux comprendre et d’appréhender sereinement cette étape.
Qu’est-ce que l’hystérographie ?
Avant toute chose, il est important de comprendre à quoi correspond cet examen. L’hystérographie, ou hystérosalpingographie, est un examen d’imagerie médicale qui permet de visualiser l’intérieur de la cavité utérine et des trompes de Fallope. Elle se pratique généralement dans le cadre d’un bilan de fertilité, lorsqu’un couple éprouve des difficultés à concevoir un enfant. C’est un examen qui se fait généralement dans un hôpital ou en clinique, sous la direction d’un radiologue ou d’un gynécologue.
Durant l’examen, un produit de contraste, généralement à base d’iode, est injecté à travers le col de l’utérus. Cette injection permet de visualiser la cavité utérine ainsi que les trompes utérines, afin de vérifier leur perméabilité, c’est-à-dire leur capacité à laisser passer un ovule ou un sperme.
Comment se préparer à une hystérographie ?
La préparation à cette procédure est relativement simple. Dans un premier temps, il est important de prendre rendez-vous avec votre médecin ou gynécologue qui vous expliquera le déroulement de l’examen. Il est également préférable de programmer l’examen en dehors de la période de règles, idéalement entre le 7ème et le 11ème jour du cycle menstruel.
Avant l’examen, certaines cliniques demandent à la patiente de prendre un traitement antibiotique pour prévenir les éventuelles infections. N’oubliez pas de prévoir un accompagnateur si vous devez prendre un traitement sédatif avant l’examen. Par ailleurs, il est conseillé de se présenter à l’examen avec une vessie vide.
Comment se déroule l’examen ?
Lors de l’examen, vous serez allongée sur une table d’examen, les pieds dans des étriers. Le médecin introduira un spéculum dans le vagin pour visualiser le col de l’utérus. Il injectera ensuite le produit de contraste dans la cavité utérine à travers une fine canule insérée dans le col de l’utérus.
L’injection du produit de contraste peut provoquer une sensation de crampes, semblable aux douleurs menstruelles. L’examen dure en moyenne entre 15 et 30 minutes. Une fois l’examen terminé, vous pourrez reprendre vos activités normalement, bien qu’il soit recommandé de se reposer pendant quelques heures.
Quels sont les risques et les éventuels effets secondaires ?
Si l’hystérographie est un examen couramment réalisé et généralement bien toléré, il peut toutefois entrainer des effets secondaires. Les plus communs sont des douleurs abdominales et des saignements légers. Dans de rares cas, une infection peut survenir, ce qui justifie la prescription d’antibiotiques avant l’examen.
Il est également possible d’avoir une réaction allergique au produit de contraste. Si vous avez déjà eu une réaction allergique à l’iode, il est important d’en informer votre médecin avant l’examen.
L’hystérographie est un examen de routine effectué pour évaluer la santé de l’utérus et des trompes de Fallope. Bien que l’idée de cette procédure puisse être source d’inquiétude, il est important de se rappeler que cet examen est généralement rapide et sans douleur. Une bonne préparation et une compréhension complète de l’examen peuvent vous aider à aborder cette étape avec sérénité. Si vous avez des questions ou des préoccupations, n’hésitez pas à en discuter avec votre médecin.