Le mal de tête est une douleur très connue. Il peut passer tout seul. Il est possible de le soulager sans passer par le médecin. On pense aux solutions naturelles, sans oublier les antalgiques en vente libre. S’ils ne sont pas efficaces, le médecin prendra le relais.
Zoom sur le mal de tête
Vous avez certainement ressenti une douleur au niveau de la boîte crânienne. Les médecins parlent ainsi de mal de tête ou céphalée. L’été, la chaleur, la fatigue ou une longue exposition au soleil rendent plus sensibles aux céphalées et aux migraines. De plus, il faut savoir que la douleur est un symptôme, et il est important d’en connaître la cause. D’un autre côté, il ne faudrait pas confondre une migraine et un mal de tête. En cas de migraine, la douleur s’amplifie par l’effort. Or, un mal de tête banal se caractérise par une douleur légère (voire modérée). La douleur attaque les deux côtés de la tête. Une migraine peut être accompagnée de nausées et de vomissements.
Il ne faut pas laisser la douleur s’installer. Agissez pour la combattre dès l’apparition des premiers symptômes. Deux options : faire une automédication ou consulter un médecin.
On peut soulager le mal de tête sans passer par le médecin
Certains gestes peuvent vous aider à soulager ou à prévenir les maux de tête. Par exemple, prenez un bain frais lorsque survient les premières douleurs. Posez un gant humide froid au niveau des yeux et des tempes. Allongez-vous, si possible, dans l’obscurité et au calme. On pourra aussi faire appel aux huiles essentielles, car elles permettent de soulager plusieurs maux. L’huile essentielle de menthe poivrée (mentha piperita) possède un bon effet antalgique. Mélangez 2 gouttes de menthe poivrée à un peu d’huile de noisette. Puis, faites un léger massage sur les tempes et le front.
Il existe en pharmacie des médicaments, accessibles sans ordonnance, que vous pouvez utiliser pour soulager votre mal de tête. Assurément, tous ces médicaments sont sûrs et efficaces à condition de les utiliser en respectant la posologie indiquée. Parmi les médicaments les plus courants, on distingue le paracétamol, l’ibuprofène, les associations (paracétamol + codéine). Ces médicaments agissent le bloquant le signal nerveux responsable de la douleur. Mais attention au risque de surdosage. Achetez un paracétamol dosé à 500 mg. Si la douleur ne cède pas avec le paracétamol, on peut prendre après quelques heures (2 heures au moins) de l’ibuprofène à 200 mg. Toutefois, l’automédication n’est pas sans danger, c’est pourquoi il vaut mieux consulter un médecin quand vous avez tout essayé sans succès.
A quel moment faut-il voir votre médecin ?
Quand la douleur persiste ou lorsque les solutions employées ne parviennent pas à calmer la douleur. Consultez un médecin si vous avez de plus en plus mal malgré la prise des antalgiques. On consulte également en cas de douleur violente avec apparition de symptômes inhabituels. Exemple : une forte fièvre, un malaise, etc. Le médecin saura déterminer l’origine du mal et prescrire un traitement efficace.
Prévention au quotidien et approches complémentaires
Au-delà du soulagement ponctuel, il existe des leviers préventifs souvent négligés qui réduisent la fréquence et l’intensité des céphalées. En adoptant une hygiène de vie axée sur une hydratation régulière, un rythme de sommeil stable et une ergonomie adaptée au poste de travail, on diminue les facteurs déclenchants liés au stress et à la tension cervicale. Travailler la posture, aménager l’écran à la bonne hauteur et faire des pauses actives favorisent la détente des muscles du cou et des épaules, principaux contributeurs des céphalées de tension. Des techniques respiratoires simples (respiration diaphragmatique, cohérence cardiaque) et des exercices d’étirement doux aident à relâcher les points de déclenchement et à gérer l’anxiété sans recourir systématiquement aux médicaments.
Parmi les approches complémentaires, des méthodes non invasives telles que l’acupression, la physiothérapie ciblée ou le biofeedback peuvent s’intégrer à un plan de prévention personnalisé. Elles visent à traiter les mécanismes sous-jacents — contractures musculaires, dysfonctionnement postural, perturbation du rythme circadien — plutôt que de masquer la douleur. En cas de céphalées récurrentes, penser à consigner un journal des maux et des habitudes (alimentation, sommeil, activité physique) afin d’identifier des déclencheurs évitables. Pour approfondir ces pistes et trouver des ressources fiables sur la gestion non médicamenteuse de la douleur, consultez le webzine Irist Santé, qui propose des articles pratiques sur la prévention, la relaxation et les stratégies de bien-être à intégrer au quotidien.


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